Paroles : Vicomte de Borrelli - Musique : Jules Darien - Éditeur : Mercadier - Paris (1902)
Toute la nuit j'ai rêvé d'une blonde
Nulle autre au monde
N’est blonde ainsi
N’en parlez pas mais plaignez mon souci
Toutes les nuits je rêve d’une blonde
C’est pour l’avoir rencontrée en chemin
Que d’une main
Qui tremble encore
J’écris ces vers pour dire que j’adore
Celle que j’ai rencontrée en chemin
Elle est d’un blond de légende et de rêve
Le doux blond d’Ève
Ou d’Ariel
Ses grands yeux purs où se mire le ciel
Semblaient d’un bleu de légende et de rêve
Mais qu’elle est pâle. Ah ! mortelles pâleurs !
Ah ! les douleurs
Des amours vaines
Moi qui voudrais que le sang de mes veines
Rougît sa lèvre aux mortelles pâleurs
Voilà pourquoi je rêve d’une blonde
Nul autre au monde
Ne souffre ainsi
N’en parlez pas mais plaignez mon souci
Toutes les nuits je rêve d’une blonde