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Titre : | L'infanterie de marine |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bruant, Aristide |
Interprète(s) : | Bruant, Aristide |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 3115 |
Numéro de catalogue : | 352 |
Numéro de matrice : | 78606-RA |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 89,1 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 16-11-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | L'infanterie de marine
paroles et musique recueillies et arrangées par Aristide Bruant Publication : Paris : Aristide Bruant, Auteur Éditeur (1884) Quand on veut voyager Voir l'Afrique ou la Chine On n'a qu'à s'engager Dans l'Infant'rie d' Marine {x2 :} Oh hisse, v'là qu' ça glisse Ohé, les matelots La frégate glisse Sur les flots Une fois en route, voilà tout l' monde Une fois en route, voilà tout l' monde Qu'a l' mal de mer, mer, mer de tout côté Qu'a l' mal de mer, mer, mer de tout côté Au bout de cinq à six semaines Au bout de cinq à six semaines La côte de Chine, Chine, Chine est signalée La côte de Chine, Chine, Chine est signalée En débarquant su' l' rivage Nous voyons de drôles d'Iroquois Dont les femmes au pâle visage Ont les pieds dans des coquilles de noix J' vais vous dire l'histoire : Les habitudes de ces gens-là C'est à n'y pas croire Et cependant c'est comme ça Ils mangent des nids d'hirondelles Qu'ils font confire avec des raisins Des crapauds et des saut'relles Voilà l' régal de leurs mandarins Ils font des boulettes Avec du miel et du jus d' tabac Des bouts d' vieilles chaussettes Marinés dans du cognac Ils ont tous, c'est incroyable Les ongles longs comme des ergots Ils ont tous comme le diable Une queue d' cheveux qui leur pend dans l' dos Paraît qu' ces bipèdes Aiment ces modes-là, c'est leur tic Plus leurs femmes sont laides Plus ils trouvent qu'ils ont du chic Aussi, je n' saurais trop l' dire Si c'est là le domaine des dieux Si c'est là l' Céleste Empire J' demande à n' jamais aller aux cieux Mais v'là qu' ça s' gâte Chacun se tâte Faut à la hâte Marcher au feu, morbleu ! Le fusil répond Au fusil qui tonne On marche en colonne Au son du clairon Chaque combattant Crie : Vive la France ! Les biftons s'élancent En avant ! Le clairon sonne la charge On court, mais à chaque pas Une nouvelle décharge Vient moissonner nos soldats Blessés, mourants Le commandant répète : Courez, enfants Allez comme le vent Chargez ! Chargez ! vite ! à la baïonnette ! Ils tombent en criant : En avant ! Français, découvrons-nous Devant la phalange héroïque Des soldats tombés loin de nous Pour la France et la République ! Et voilà, mes enfants En Afrique comme en Chine L'emploi qu'on fait d' son temps Dans l'Infant'rie d' Marine {x2 :} Oh hisse, v'là qu' ça glisse Ohé, les matelots La frégate glisse Sur les flots |
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