Création : Caroline Miolan-Carvalho (1853 à l'Opéra-Comique) - Paroles : Michel Carré et Jules Barbier. - Musique : Victor Massé - Éditeur : A. Grus, Paris
Au bord du chemin
Qui passe à ma porte
Fleurit un bel aubépin
Un bel aubépin dont le vent m'apporte
Les parfums chaque matin
Sur sa branche
Qui se penche
Un gentil rossignol vient depuis quelques jours
Chanter ses amours
Chanter ses amours
Et sous la ramée
Parfois
J'écoute charmée
Sa voix, sa voix
Ah, ah, ah...
Voix légère,
Chanson passagère,
Babil gracieux qui réjouis l'air et les cieux ;
Du zéphyre
Le souffle t'inspire,
Et l'amour s'éveille à tes accents mélodieux
Babil gracieux qui réjouit l'air et les cieux,
Oui, l'amour s'éveille à tes accents mélodieux.
Pour entendre mieux sa voix si pure,
Pour entendre mieux sa voix si pure,
Le flot clair apaise son murmure,
Et dans l'air et dans la ramure,
Le vent soupire plus tendrement
El plus gaiement,
Le vent soupire plus tendrement
Plus doucement et plus gaiement
Plus doucement et plus gaiement
Voix légère,
Chanson passagère,
Babil gracieux qui réjouis l'air et les cieux,
Du zéphyre
Le souffle t'inspire,
Et l'amour s'éveille à tes accents, à tes accents mélodieux.