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Titre :Marquis et valet
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Bernard Boussagol ; Favey ; Strack
Interprète(s) :Adeline Lanthenay
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4626
Numéro de catalogue :58
Numéro de matrice :71413-RA-14
Date de l'enregistrement :1911 ?
Instruments :orchestre acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :82
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :05-12-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-joint.
Texte du contenu :Marquis et valet

Paroles : Favey, Strack - Musique : Bernard Boussagol - Éditeur : Au Triangle, Paris (1911)


À son valet, sans souci de son rang
Un vieux marquis parlait de sa fortune
Jean, disait-il, malgré mes soixante ans
Tout me sourit car rien ne m'importune
Oui, la santé, la fortune et l'amour
J'ai tout, ma foi, sans le moindre partage
Bien que je voie, caressant mes vieux jours
Tous mes enfants guetter mon héritage
Alors, le brave Jean
Répondit doucement :
Vous voyez bien, marquis
Malgré votre richesse
Quelque vilain ennui
Troubler votre vieillesse
Sur moi, rien ne se fonde
Car je ne suis qu'un gueux
Qui, n'ayant rien au monde
Ne fait aucun envieux
Marquis
Je le dis entre nous
Marquis, marquis
Je suis bien plus heureux que vous

Le vieux marquis répliqua : Ça, c'est vrai
Tu es heureux, à vingt ans l'on est sage
Parlons d'amour ; Qui donc nous aimerait ?
Ce n'est pas moi que l'on aime à mon âge
Voilà pourquoi aux écus je souris
Quand Cupidon qui gouverne le monde
Frappe à la porte, alors pour quelques louis
Je puis aimer ou la brune ou la blonde
Alors, le brave Jean
Répondit doucement :
Être aimé pour l'argent
Est chose bien vulgaire
Je sais que tout se vend
Mais moi, gueux, je préfère
Le seul amour du cœur
Aussi, belle fillette
Se donnant sans rancœur
Me met la joie en tête
Marquis
Je le dis entre nous
Marquis, marquis
Je suis bien plus heureux que vous

À ces propos, le marquis dit soudain :
Va vite, Jean, préparer ma berline
Car pour toucher mes rentes tout demain
Je dois partir à la ville voisine
Il s'en alla, mais Jean, la nuit venue
Et dont pour lui le calme semblait naître
À belle blonde offrait la bienvenue
Et cette blonde était celle du maître
Et nos jeunes amants
Murmuraient doucement :
Marquis, retenez donc
Qu'amour, joie et tendresse
Sont les plus beaux des dons
Plus grands que la richesse
Payer l'amour, marquis
Est un grand sacrilège
Celui-ci vous punit
Et tous deux nous protège
Marquis
Ceci bien entre nous
Marquis, marquis
Oh ! oui, oh! oui, le plus pauvre c'est vous !



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