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Titre : | Les cadres de l'armée |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Beretta, Raphaël ; Mortreuil, Félix ; Rimbault, Eugène |
Interprète(s) : | Polin [Pierre Paul Marsalès] |
Genre : | Café-concert : comique troupier |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 35 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé - APGA |
Numéro de catalogue : | P3543-1 |
Numéro de matrice : | 78241-RA |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 91,1 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 4k, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 06-12-2012 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Les cadres de l'armée
Paroles : Félix Mortreuil, Eugène Rimbault - Musique : Raphaël Beretta, Félix Mortreuil - Éditeur : Répertoire Polin (1901) sur Berliner's Gramophone : Dumoyau m' dit la s'maine passée : Y paraît qu'on va dès maint'nant Rajeunir les cadres de l'armée C'est un ordre du gouvernement Oh ! je m' dis : Bon Dieu, qu'est qu' c'est qu' c'tte affaire ? Rajeunir les cadres, oh là là ! Ben, comme l' colon i' m' fait tout faire Sûr'ment i' m' f'ra faire encor ça Et j' pensais : Qu'est-c' que ça veut dire ? Bon Dieu, tout en y réfléchissant J' vas chez l' colon pour faire reluire L' plancher d' son appartement Soudain j' m'écrie : Ah ! que j' suis bête Bon Dieu, mais les cadres, les voilà, parbleu Y en a partout au-d'ssus ma tête C'est vrai qu'i's sont bougrement vieux Ben, avant que l' colon me l' dise J' vas rajeunir toutes ces têtes-là C' qu'i' s'ra content, qué bonne surprise Et pour sûr i' m' récompens'ra Là-d'ssus j' vas chercher d' la peinture Un pinceau et puis aïe donc Bon Dieu, j' lui en fourre sur toutes les figures, là Su' Louis XII et su' Napoléon Hé ! hé ! puis j' vois l' portrait d'une marquise Qu'était née sous François 1er Elle était ridée et toute grise J'y dis : Attends, j' vas t'arranger, va Su' ses deux joues, j' fais quéqu' retouches J'y diminue les trous du nez J'y mets un peu d' rouge su' la bouche Et j' lui r'blanchis les deux nénés Puis j' vois un maréchal de France Qu'a de la barbe et les ch'veux blancs Je m' dis : Avec un peu d' patience J' vas le rajeunir de soixante ans J' lui fais une petite barbiche noire Des ch'veux blonds et j' dis : C' 't épatant Si sa pauvre mère voyait sa poire Elle r'connaîtrait plus son enfant Puis j' m’attelle après une duchesse J'y passais du noir sous les yeux Quand l' colon arrive dans la pièce I' r'garde et i' dit : Ah ! bon Dieu d' bon Dieu ! Nom d'un pétard ! mes tableaux d' maître ! Malheur ! dans quel état i's sont ! C'est comme ça qu' t'arranges mes ancêtres ? La rosse ! le chameau ! le cochon ! Idiot ! salaud ! à quoi qu' tu penses ? Fous l' camp ou j' te tue, abruti ! Ah ben, je m' dis, en v'là une récompense J' les avais si bien rajeunis I's respiraient tous la jeunesse Bon Dieu, j' les avais r'calés à part deux Ah ! mais ces deux-là i's peuvent crever d' vieillesse Bon Dieu, je m' f'rai pas foutre dedans pour eux ---------------------------- sur A.P.G.A. Dumoyau m' dit la s'maine passée : Y paraît qu'on va dès maint'nant Rajeunir les cadres de l'armée C'est un ordre du gouvernement Je m' dis : qu'est-c' que c'est qu' c'tte affaire ? Rajeunir les cadres, ah ! bon d' là ! Comme l' colon i' m' fait tout faire Sûr'ment i' m' f'ra encor faire ça J' pensais : Vrai, qu'est-c' que ça veut dire ? Et tout en y réfléchissant J' vas chez l' colon pour faire reluire Le parquet d' son appartement Soudain j' m'écrie : Ah ! que j' suis bête Les cadres, ben, les voilà, parbleu Y en a partout au-d'ssus ma tête C'est vrai, i's sont bougrement vieux Ben, avant que l' colon me l' dise J' vas rajeunir toutes ces têtes-là Pour lui, ça va être une surprise Et sûr'ment i' m' récompens'ra Là-d'ssus j' vas ach'ter d' la peinture Un pinceau et puis aïe donc J'en fourre dessus toutes les figures Su' Louis XII et Napoléon et aïe donc ! Après j' vois l' portrait d'une marquise Née au moins sous François 1er Elle était ridée et toute grise Je m' dis : Attends, j' vas t'arranger Su' ses deux joues, j' fais quéqu' retouches J'y diminue les trous du nez J'y rougis un p'tit peu la bouche Et pis j'y r'blanchis ses nénés Puis j' vois un maréchal de France Qu'avait la barbe et les ch'veux blancs Je m' dis : Avec un peu d' patience J' vas l' rajeunir de soixante ans J' lui fais une petite barbiche noire Des ch'veux blonds, j' dis : C' 't épatant Si sa pauvre mère voyait sa poire Elle r'connaîtrait plus son enfant Puis j' m’attelle après une duchesse J'y passais du noir sous les yeux Quand l' colon rentre dans la pièce I' s'écrie : Ah ! bon Dieu d' bon Dieu ! Nom d'un pétard ! mes tableaux d' maître ! Malheur ! dans quel état qu'i's sont ! C'est comme ça qu' t'arranges mes ancêtres ? Ah ! la rosse ! ah ! l' chameau ! l' cochon ! Idiot ! salaud ! à quoi qu' tu penses ? Va-t'en ou j' te tue, abruti ! Je m' dis en sortant ; C'est pas d' chance I's étaient si bien rajeunis I's respiraient tous la jeunesse J' les avais r'calés à part deux Mais ces deux peuvent crever d' vieillesse Je m' f'rai pas foutre dedans pour eux |
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