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Titre : | Cocktail Pathé (partie 2) |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Dorin, René |
Interprète(s) : | Reboux, Paul |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 30 cm aiguille (enregistrement électrique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | X-94209 |
Numéro de catalogue : | 203480-MCI |
Inscriptions complémentaires : | Chatou M6-60696 |
Date de l'enregistrement : | 1932-05-xx |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 78,2 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 4,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe HMVpasse-bas 4kHz, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 02-02-2013 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Autres interprètes : Edmée Favart, René Dorin, Jean Cyrano, Fredo Gardoni, La Palma, Wicheler, Robert Burnier, Dréan et Alibert |
Texte du contenu : | Cocktail Pathé
[Face 1] - Elle est extraordinaire - Encore des chansons pour lesquelles je sais rien là contre - Oh ! mia ! mmm ! - Mais doit y avoir une erreur ! j' sais pas, moi - Taisez-vous, taisez-vous, voyons ! mais taisez-vous donc ! c'est le jazz de Tom Waltham qui enregistre ! - Enfin, expliquez-nous. Et bonjour, d'abord, mon cher directeur - Bonjour, mon cher Paul Colline. C'est vous qui faites tout c' potin-là ? - Ah ! c' n'est pas moi tout seul, nous sommes tous là - Tous là ? - Oui, tous les artistes du studio Pathé - Non ? - Vous allez voir. Entrez, mes amis. Voilà Dorin - Bonjour - Voilà Robert Burnier - Bonjour - Voici Dréan - Bonjour - Wicheler, le sympathique auteur de Mademoiselle Beulemans - Bonjour, Colline avec tous tes quanti - L'accordéoniste Gardoni, les chanteurs Marino, Cyrano.. - Bonjour, bonjour... - Constantin, l'homme qui rit toujours - Ah ! ah ! bonjour, ah ! ah ! ah !... - Edmée Favart, La Palma - Bonjour - Mes enfants, je suis très heureux de vous voir, mais je ne m'explique pas comment... - C'est bien simple - Nous avons tous été convoqués pour aujourd'hui - C' n'est pas possible ! - Voici ma convocation, elle est datée du 14 - La mienne du 12 - La mienne du 15 - La mienne du 11 - Et la mienne du 8 - Moi, du 9 - Ah ! j'y suis, j'y suis, j'y suis, je comprends - Ah ? - J'avais chargé ma secrétaire de vous adresser à tous le même jour des convocations à des dates différentes ! - Et elle nous a adressé à des dates différentes des convocations pour le même jour - Oui, ah ! ah ! ah ! ... - On peut s' tromper d' ça, n'est-ce pas - Écoutez, puisque vous êtes là, vous allez nous chanter quelque chose - Déjà ? - Mais oui, chantez-nous donc Déjà, mon cher Paul Colline, qui vous a valu le Grand Prix du disque Y a pas si longtemps, l'audacieux Lindbergh nous arrivait des cieux Comme c'est loin, comme c'est vieux Déjà Encore plus loin, c'est Deschanel Encore plus loin Philippe le Bel Et tout là-bas Cécile Sorel Déjà Malgré nos pleurs, malgré nos ruses Avec nous le destin s'amuse Tout passe, j'ai mon smoking qui s'use Déjà Ah ! c'est à d'venir enragé Même cette chanson que j'ai Dans deux ans, faudra en changer Déjà - Ah ! très bien, très bien, très bien - Allô ? allô, allô ? Ah ! c'est André Baugé. Oh ! il téléphone qu'il ne peut pas v'nir, il n'a pas r'çu sa convocation. Allô ? parce que... parce que les demoiselles de la Poste passent tout leur temps à écouter ses disques Ah ! combien perfides sont les femmes Ah! comme elles savent nous mentir - Ce n'était qu'un songe d'amour Mais ce n'était qu'un songe d'amour Ah ! le divin mensonge d'un jour trop court Dans un élan fou je croyais la saisir Frémissant de désir - Bravo, Marino [Plaisir d'amour] - Mon cher Viard, votre saxophone a l'esprit d'à-propos - Quand il est question d'amour, nous trouverons toujours quelque chose à dire - Et c'est pourquoi, mad'moiselle Edmée Favart, vous allez nous chanter Serait-ce un rêve ? - Mais très volontiers, mais il faut tourner le disque alors --------------- [face 2] Ce n’est qu’un rêve Un joli rêve ! C'est bien trop beau pour être vrai Le plus beau songe N’est qu’un mensonge Bientôt je me réveillerai Le plus beau rêve Un jour s’achève C’est bien trop beau, je crois, pour être vrai - Oh ! bravo, bravo, bravo... - Ah ! moi, dès que j'entends une chanson comme celle-là, ça m' rappelle... - Ah ? ah ? - Oh ! oui, oh ! oui, oh !une femme charmante mais compliquée. Elle n'osait pas dire le mot "Minimum" car elle avait, prétendait-elle, une difficulté à prononcer les "s" - Ah ! ah ! ah !... - Allons, allons, Dorin, son portrait. Un soir, à l'heure apéritive À ma table elle vint manger Elle était timide et craintive Et son mec était horloger - Ah ! ah ! ah !... - Si je l'avais connue, celle-là, quand j'étais dans la Marine - Vous avez été dans la Marine, Cyrano ? - Mais vous l' savez bien, depuis l' temps qu' je vous l' chante - Eh ben, chantez-le-nous une fois d' plus - Je veux bien, mais Frédo Gardoni va m'accompagner sur son accordéon - Mais oui ! Voilà les gars de la marine, Quand on est dans les cols bleus On n'a jamais froid aux yeux. Partout du Chili jusqu'en Chine, Du plus p'tit jusqu'au plus grand, Du moussaillon au commandant. - Je n' me lass'rai pas d' t'entendre, Cyrano, j'adore ta voix - Et moi la tienne, ô Palma - Chante encore - Non, à toi - Oh ! non - Si - Il y a un moyen de tout arranger, Palma, vous allez lui chanter "Ta voix" et nous allons écouter la vôtre. Mais quand j'entends ta voix Qui chante comme une berceuse J'adore malgré moi Tes paroles même trompeuses Et j'oublie ma vie douloureuse Lorsque j'entends ta voix - C'est merveilleux ! moi, ça me fait entrer mon occiput dans mes omoplates - Oh ! j'en suis tout ému - Vraiment, Robert Burnier ? - Oui, tout ému. Et les émotions m' creusent. Il n'est pas l'heure d'aller déjeuner ? - Ah ! non, non, pas encore ! - Oh ! dommage, j' vous aurais invités à v'nir manger un homard préparé à ma façon. - Vous avez inventé une façon de préparer le homard ? - Mais parfait'ment, mon cher Wicheler, le homard à la Rose-Marie. - Non ? - Vous n' connaissez pas le homard à la Rose-Marie ? - Non. -Allons, voyons, c'est le... Homard Rose-Marie - Ah! ah ! ah !... Et si le bois prend un air de féerie, C'est pour toi, Rose Marie. - Bravo, Burnier, tu es un as ! - Et vous, mon cher Dréan, vous êtes l'as du turf - Je vais vous l' chanter Mais, quand ça veut sourire Le hasard fait les coups merveilleux On obtient tout c' qu'on veut En amour comme au jeu Quand ça veut sourire -Vous êtes un p''tit malin, vous, un p'tit malin. Vous avez voulu chanter le dernier, en vedette - Pardon, et moi ? - Tiens, Alibert ! - Vous avez... vous avez r'çu une convocation vous aussi, Alibert ? - Non mais, comme je savais que tout l' monde avait été convoqué pour aujourd'hui, je suis venu aussi. - Mais comment avez-vous appris cela ? - C'est bien simple Le pharmacien l'a dit à la bouchère Et la bouchère l'a dit au cantonnier Le cantonnier l'a dit à monsieur l' maire Et monsieur l' maire l'a dit au charcutier Le charcutier l'a dit au chef de gare Le chef de gare l'a dit au père Camus Le père Camus l'a dit à la fanfare Et c'est comme ça que tout l' pays l'a su ! |
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