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Titre : | C'est z'un velours | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Damien, Victor ; Michaud, Louis | ||
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 19 cm aiguille (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. | ||
Numéro de catalogue : | 6478 | ||
Numéro de matrice : | P2312 | ||
Date de l'enregistrement : | 1906 | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 72,6 | ||
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 15-01-2014 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | ||
Texte du contenu : | C'est z'un velours
Création Moullet à la Scala (1904) - Paroles : Victor Damien - Musique : Louis Michaud - Éditeur : Louis Michaud, - Paris (1904) La partition : On a beau dire que les p’tites femmes Sont des êtres crampons, malfaisants Eh bien, moi, sans chiqué, mesdames J’trouve que les femmes, c’est du nanan Elles minaudent, elles font des manières Quand on frôle leurs divins contours Puis s’laissent pincer la jarretière Les femmes, c’est z’un v’lours ! Quand elles s’habillent, elles prennent des poses Font les chattes, tapotent leurs rondeurs Nous exhibent un tas d’jolies choses Nous rendent loufoques, y a pas d’erreur On s’énerve, mange des yeux leurs charmes Sans clairon, fanfares, ni tambours L’œil brillant on présente les armes Les femmes, c’est z’un v’lours Au printemps, elles font les coquettes Avec des gestes langoureux Elles nous bécotent sur les mirettes Nous passent la main dans les ch’veux : Tu sens bon, t’es beau, j’t’adore ! Tout pour toi, c’est d’la pure amour ! Elles en d’mandent, elles en veulent encore Les femmes, c’est z’un v’lours Qu’elles soient blondes, qu’elles soient brunes Elles aiment les fruits, ces chérubins Au dessert, quand on sert des prunes Elles tombent dessus, c’est leur béguin Elles disent : C’est doux, ça ravigote C’est pas rare, mais ça plaît toujours Elles les roulent dans leurs p’tites menottes Les femmes, c’est z’un v’lours Au dodo, ça, c’est du délire La tête à peine sur l’oreiller Elles remuent, se grattent et soupirent Et font tout pour nous agacer Oh ! non ! Gaston, finis, sois sage Comment tu veux l’aller l’r’tour… Eh ! bien ! voui, partons en voyage Les femmes, c’est z’un v’lours ! |
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