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Titre : | Amour blanc, poésie mystique |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Soulaire, Victor ; Mortreuil, Félix |
Interprète(s) : | Dranem |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 19 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 6033 |
Numéro de matrice : | P639-2 |
Date de l'enregistrement : | 1904 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 91 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 19-01-2014 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Amour blanc
Paroles : Félix Mortreuil- Musique : Victor Soulaire- Éditeur : Répertoire Dranem, Paris (1903)/ Louise Maurel / Aux Répertoires Réunis Dans une de ces soirées du monde Je vis une adorable blonde Je m'en épris d'une folle passion Et lui fis ma déclaration Je lui dis : Ô reine des femmes Vos yeux ont enivré mon âme Ah ! fit-elle, ne m' faites pas la cour Car je suis fatale en amour Ma naissance est un grand mystère Je n'ai jamais connu ma mère Quant à mon père il est sorcier J' lui réponds : L' mien est charbonnier Chez elle, je lui dis : P'tite amie Ma passion devient d' la folie C'est toi ma blonde, toi que je veux Oh ! je t'en prie, cède à mes vœux Oui, je sais, me dit Marguerite Quand pour un être un cœur palpite L'amour est plus fort qu' la raison C'est comme le fromage, que j' réponds Mais laisse-moi seul'ment, belle coquette Me mirer dans tes belles mirettes Va-t'en ! m' dit-elle, tu es rêveur Non, qu' j'y fais, je suis rétameur À l'instar des vierges antiques La dame me dit : Je suis mystique Je n' donne pas mes appas - Eh bien J' lui réponds, j' te donn'rai les miens Fuis, mon amant, je suis sirène J'ai du sang glacé dans les veines Du sang glacé ? dis-je en émoi L'hiver tu dois rien avoir froid Tu mourrais, me dit-elle farouche Si ton doigt effleurait ma bouche Elle a p't-être raison que j' pensais Un doigt, on n' sait pas où ça s' met Je suis un héros d'aventure Dis-je à la belle créature Je n'ai ni épée ni manteau Mais je serai ton Roméo Alors, du sein droit d' la prêtresse Je prends un baiser plein d'ivresse Malheureux ! dit-elle, t'es flambé Car le droit est empoisonné Mais réfléchissant elle s'écrie : Comme je tiens à t' sauver la vie Embrasse le gauche, mon garçon Çui-là est du contrepoison V'là qu'on cogne à la porte d'entrée C'était l' mari d' mon adorée Elle m' dit : Cache-toi sous l' plumard Car j'étais nu comme un homard Je n'eus pas l' temps d' remettre mes nippes Son époux entre, oh ! quel sale type Sa femme, il s' met à l'embrasser Toute la nuit elle a murmuré : Oh ! je vois des apothéoses Je vois l' ciel, je vois des nuages roses À cinq heures du matin j' réponds : Dites donc, vous n'auriez pas vu mon cal'çon ? |
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