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Titre : | Le couteau |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Botrel, Théodore |
Interprète(s) : | Yvonneck [Arthur Victor Jullion] |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 19 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 6283 |
Numéro de matrice : | P1202 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 81,1 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,5ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 22-02-2014 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le couteau
Création, paroles et musique : Théodore Botrel (1873) - reprises : Eugénie Buffet, Yvonneck, Fred Gouin, Lorneg, Louis Lynel, André Balbon, Aimé Doniat,... - Éditeur : Ondet version Botrel : Pardon, monsieur le métayer Si de nuit je dérange, Mais je voudrais bien sommeiller Au fond de votre grange Mon pauvre ami, la grange est pleine Du blé de la moisson, Donne-toi donc plutôt la peine D'entrer dans la maison ! Mon bon monsieur, je suis trop gueux, Quel gâchis vous ferais-je ! Je suis pieds nus, sale et boueux Et tout couvert de neige ! Mon pauvre ami, quitte bien vite Tes hardes en lambeaux : Pouille-moi ce tricot, de suite Chausse-moi ces sabots ! Mon bon monsieur, on ne m'a rien Jeté le long des routes, Je voudrais avec votre chien Partager deux, trois croûtes ! Si depuis ce matin tu rôdes, Tu dois être affamé Voici du pain, des crêpes chaudes, Voici du lard fumé ! Chassez du coin de votre feu Ce rôdeur qui ne bouge. Êtes-vous "Blanc" ? Êtes-vous "Bleu" ? Moi, je suis plutôt "Rouge" ! Qu'importent ces mots : République, Commune ou Royauté" : Ne mêlons pas la Politique Avec la charité ! Puis, le métayer s'endormit, La minuit étant proche. Alors, le vagabond sortit Son couteau de sa poche. L'ouvrit, le fit luire à la flamme, Puis, se dressant soudain, Il planta sa terrible lame Dans… la miche de pain ! Au matin jour le gueux s'en fut Sans vouloir rien entendre Oubliant son couteau pointu Au milieu du pain tendre : Vous dormirez en paix, ô riches ! Vous et vos capitaux, Lorsque les gueux auront des miches Où planter leurs couteaux ! |
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