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Titre : | Y a qu'des gueulards |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Beretta, Raphaël ; Boussagol, Bernard ; Belhiatus |
Interprète(s) : | Dalbret, Paul [Auguste Paul Van Trappe] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 19 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Odeon International talking machine Co.m.b.H. |
Numéro de catalogue : | 6275 |
Numéro de matrice : | P1223-2 |
Date de l'enregistrement : | 1905 |
Instruments : | monologue |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 86,3 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 15-05-2014 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Dalbret annonce : "... par Dalbret des Ambassadeurs". Sur l'étiquette on lit Dalbret de l'Alcazar. |
Texte du contenu : | Y a qu'des gueulards
Création : Wassor (1901) - Paroles : Belhiatus - Musique : Raphaël Beretta, Bernard Boussagol - Éditeur : Société Anonyme, 7 rue d'Enghien, Paris (1901) Ah ! les gueulards ! Y en a-t-y, des gueulards ! Nous l' sommes un peu tous. Un moutard vient au monde, c’est pour s' mettre à gueuler ; un quart d’heure avant, c’était la mère qui gueulait. On le baptise, tous les gosses courent derrière en gueulant "Parrain, marraine !". Et toute la vie c’est la même chose, vous n’entendez que gueuler. Le matin, vous voulez dormir tranquille, ben, les marchands d' quatre saisons vous réveillent en gueulant "Pois verts ! pois verts !", le soir vous voulez dormir de bonne heure, vous entendez gueuler "La Presse ! Paris-Sport ! ". Vous sortez d' votre maison, vous vous butez dans un chien, qu’est-ce qu’il fait, l' cabot ? il gueule ! parfaitement, voilà ! Votre chien à vous monte l’escalier les pattes sales, qu’est-ce que fait l' concierge ? il gueule ! j' vous l' disais bien. Vous prenez un sapin, c’est encore la même chose ; si la course est trop grande, le cocher gueule ; si le pourboire est trop petit ?... il gueule ! parfaitement !. En chemin il accroche une autre voiture ; les deux cochers s'engueulent ; plus loin il fait tomber une bicyclette, qu'est-ce que fait l' bicycliste ? ils s'engueulent aussi, vous voyez bien. Vous allez à la chambre des députés, y en a un à la tribune, il gueule ! il y en a trois cents dans la salle, qu’est-ce qu’ils font ? ils gueulent aussi ! À l’opéra, c'est kif-kif : le grand ténor, qu’est c’ qu’il fait ? il gueule ! et les spectateurs, pour crier bravo, ils gueulent aussi ! J' vous l' dis, y a qu’ des gueulards. Votre voisine du troisième qui s’accompagne au piano s' figure chanter, ben, pas du tout, c'est une pitié, elle gueule ! elle agace les voisins. Et qu’est-ce que font les voisins ?... ils gueulent aussi, voilà. Vous êtes marié. Pour une pauvre petite raclée que vous fichez de temps en temps à votre femme, elle gueule ! Sa mère, un jour, demande à demeurer avec vous. Ah ! alors, c’est vous qui gueulez ! Et si vous la prenez chez vous, la belle-mère, qu’est-ce qu’elle fait du matin au soir ? ben, j' vous l' dis, messieurs, elle gueule aussi ! Vous rentrez un soir pour dîner, la soupe n’est pas prête, vous gueulez, naturellement. Elle est prête, vous n' rentrez pas, c’est votre femme qui gueule. Je vous le dis, y a que des gueulards. Nous n' sommes sur la terre que pour gueuler. Bonsoir, m'sieurs-dames. |
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