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Titre : | Le grenier |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Béranger, Pierre-Jean de |
Interprète(s) : | de Ruy, Rachel |
Genre : | Chanson traditionnelle |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 27 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | APGA |
Numéro de catalogue : | 1103 |
Date de l'enregistrement : | 1906-07 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 90 |
Matériel employé au transfert : | Garrard 401, SME 3012, pointe 2,8ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 5kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 23-06-2014 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le grenier
Création : Pierre-Jean de Béranger (1828) - reprises : Maréchal, Rachel de Ruy, Alfred Maguenat, Nory, Pierre Bertin, Jean Clément - Paroles : Pierre-Jean de Béranger - Musique : Messonier - Éditeur : Perrotin (1865) Je viens revoir l’asile où ma jeunesse De la misère a subi les leçons. J’avais vingt-ans, une folle maîtresse, De francs amis et l’amour des chansons. Bravant le monde et les sots et les sages, Sans avenir, riche de mon printemps, Leste et joyeux, je montais six étages Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans ! Lisette ici doit surtout apparaître, Vive, jolie, avec un frais chapeau Déjà sa main à l’étroite fenêtre Suspend son châle en guise de rideau. Sa robe aussi va parer ma couchette ; Respecte, Amour, ses plis longs et flottants. J'ai su depuis qui payait sa toilette Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans ! À table un jour, jour de grande richesse, De mes amis les voix brillaient en chœur, Quand jusqu’ici monte un cri d’allégresse. À Marengo Bonaparte est vainqueur ! Le canon gronde ; un autre chant commence ; Nous célébrons tant de faits éclatants. Les rois jamais n'envahiront la France Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans ! Quittons ce toit où ma raison s’enivre. Oh ! qu’ils sont loin ces jours tant regrettés ! J’échangerais ce qu’il me reste à vivre Contre un des mois qu’ici Dieu m’a comptés. Pour rêver gloire, amour, plaisir, folie, Pour dépenser sa vie en peu d’instants, D'un long espoir pour la voir embellie Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans Dans un grenier, qu'on est bien à vingt ans ! |
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